La force de portance et la poussée d’Archimède sont étroitement liées.
Il faut bien avoir assimilé les notions suivantes :
Le planning peut s'appliquer à tous les types de bateaux.
Le départ au surf est complètement différent du planning. Il est initié par une vague. C’est la vague qui rattrape et pousse le bateau. Il va prendre de la vitesse et va donc surfer sur la vague.
Les surfeurs en bord de plage utilisent le même principe. Ils attendent la vague, rament avec les mains pour prendre le maximum de vitesse puis ils se laissent porter par la vague tout comme le fait le bateau. Et ensuite, ils utilisent les cares de leurs planches pour diriger leur surf.
La surface d’une coque n’est jamais lisse même si cette dernière est neuve. La surface de la coque peut être comparée à l’intérieur de la main. Il y a de fins sillons. Les molécules d’eau vont se fixer dans les micro fissures et former une pellicule liquide appelée la couche limite.
Cette fine couche d’eau permet au bateau de mieux glisser sur l’eau. Ainsi quand le bateau avance, l’eau de mer vient glisser non pas sur la coque mais sur la fine couche d’eau qui se forme autour. Comme les deux surfaces, la couche limite et l’eau de mer, ont les mêmes caractéristiques, les frottements sont moindres et le bateau avance plus vite.
On applique une peinture antifouling auto-érodable sur les coques des bateaux qui sont toujours dans l’eau. Cette peinture ralentit la fixation des micros organismes marins. Elle s’élimine progressivement en navigation, mais n’est pas nocive pour le milieu environnant. Grâce à cette peinture particulière, la coque peut être nettoyée avec le grattoir d’une éponge.
L’enfournement est un enfoncement de l’étrave du bateau (voir plus) sous l’eau. L’enfournement est du à une forte pression de la FA orientée vers l’avant du bateau combiné à un faible volume de l’avant du bateau.
A la suite de l’enfournement, il peut se passer deux situations. Soit l’étrave du bateau ressort de l’eau, et l’équipage poursuit sa route ; soit le bateau continue à enfourner et chavire en pivotant sur le côté ou en faisant un soleil.
L’équipage doit être attentif car l’enfournement peut se produire de deux manières différentes :
Pour éviter l'enfournement, l’équipage peut agir sur les commandes écoute/barre et sur l'équilibre longitudinal.
Il doit diminuer la pression du vent sur les voiles et particulièrement celle qui s’exerce sur la voile d’avant (génois, spinnaker, trinquette…).
1) Au près :
Pour réduire la pression sur les voiles et par conséquent la force aérodynamique, l’équipage peut agir sur les écoutes. Il choque la voile d’avant puis la grand- voile (chariot et/ou écoute). Le plan de voilure va rapidement se mettre dans l’axe du vent et la force aérodynamique va diminuer brutalement.
Il peut également agir sur la barre et lofer pour faire faseyer la voile d’avant mais attention à ne pas virer de bord.
2) Au portant :
Si le bateau navigue sous voile d’avant et grand voile, l’équipage doit abattre et choquer en même temps les voiles. Le plan de voilure va passer d’un écoulement laminaire à un écoulement turbulent.
La force aérodynamique va brutalement diminuer, la pression exercée est plus faible, l’étrave ressort de l’eau.
Si le bateau navigue sous spinnaker (asymétrique ou symétrique), l’équipage choque d’abord le spinnaker puis abat en choquant la grand-voile.
L’équilibre longitudinal permet d’éviter un enfournement. Quand le bateau enfourne, l’équipage peut notamment se reculer pour contrecarrer cet enfournement.
Attention, lorsque le bateau enfourne, le déplacement de l’équipage sur l’arrière du bateau peut ne pas suffire. L’équipage doit alors également utiliser la commande écoute.
Quand un bateau enfourne, cela se termine souvent par un dessalage. Le bateau chavire en faisant un soleil, il passe cul par dessus tête.
Quand une personne monte sur un voilier, elle s’aperçoit que la stabilité transversale (ou latérale) est beaucoup moins importante que la stabilité longitudinale (la largeur est plus petite que la longueur).
Cette instabilité est due au centre de gravité et au centre de carène.
Les schémas, ci-dessous, représentent cinq positions de bateau vu de l’arrière avec les différents déplacements du centre de carène Cc.
Un équipage centré et groupé permet au bateau de naviguer dans ses lignes et éviter ainsi des frottements néfastes à son avancement.
La surface mouillée correspond à l’empreinte laissée par le bateau quand il est posé sur l’eau.
Plus la surface mouillée est faible, plus la traînée est faible et moins le volume d’eau déplacé est important (Archimède).
La couleur bleue représente la surface mouillée du bateau.
La surface mouillée est fonction du poids du bateau et de la forme de la coque.
Plus le bateau est lourd, plus la surface mouillée et la partie immergée de la coque sont importantes. La vitesse du bateau étant inversement proportionnelle au volume d’eau déplacé, il est important de réduire au maximum le poids du bateau et des divers équipements.
La « chasse au poids » se pratique quelque soit la catégorie de bateau (de « l’Optimist » au grand trimaran de course au large). Elle s’applique pour :
La déformation de la surface mouillée dans le sens latéral peut avoir des conséquences sur la trajectoire du bateau.
Cette réaction du bateau est un effet de carène.
L’effet de carène agit sur la trajectoire de l’embarcation. Quand le bateau gîte ou contre gîte, la carène liquide du bateau se déforme. La forme de la carène à l’arrêt est différente de la forme de la carène du bateau à la gîte ou à la contre gîte.
L’effet de carène se retrouve aussi en planche à voile lorsque celle ci n’est pas au planning. Le véliplanchiste utilise l’assiette latérale pour orienter son flotteur.
Les dessins représentent deux bateaux : un à la gîte, en haut et en rouge et l’autre à la conte-gîte en bas et en bleu. Le bateau à plat est dessiné noir.
Sur les bateaux en vue de dessus, on retrouve les mêmes conventions. La carène en haut et en rouge représente une carène à la gîte et la carène en bleu montre une carène à la contre-gîte.
La déformation des lignes de flottaison de la carène du voilier présente une courbure accentuée du côté où le bateau penche.
Quand le bateau contre gîte, la déformation se fait au vent (ligne bleue continue à droite). Elle est réduite sous le vent (ligne continue bleue de gauche) et le bateau abat.
Quand le bateau gîte, la déformation se fait sous le vent (ligne continue rouge de gauche). Elle est réduite au vent (ligne continue rouge de droite) et le bateau lofe.
Dans les deux cas, il en résulte un couple de virage, dont le point de pivot est la dérive.
La surface mouillée diminue sensiblement à la gîte. Par conséquent, il est préférable de toujours maintenir un léger angle de gîte pour que le bateau conserve une vitesse optimale.
Mais attention de ne pas trop gîter car cela produit deux effets préjudiciables à la bonne marche du bateau :
Cet effet de carène se retrouve dans la conduite des longues planches à voile quand elles ne sont pas au planning.
Il faut, avec les pieds, émettre une pression sous le vent du flotteur, pour le faire lofer et une pression au vent du flotteur pour le faire abattre.
L’effet de care est surtout utilisé en planche à voile et plus particulièrement en funboard.
On le retrouve dans d’autres sports nautiques comme le wakeboard ou le surf. Il est également utilisé en ski et en snowboard.
L’effet de care fonctionne à l’inverse de l’effet de carène. Pour utiliser l’effet de care, il faut être obligatoirement au planning.
En surf, l’effet de care est l’unique technique pour diriger sa planche.
Le spin-out est, comme sa traduction littérale l’indique, un tête à queue (dérapage du flotteur sous la voile).
Les véliplanchistes disent qu’ils ont « l’impression d’avoir cassé leur aileron ».
L’effet de spin out est causé par trois phénomènes :
Ecoulement normal | Ventilation | Décrochage | Cavitation |