Chaque pratiquant, pour sa sécurité, doit porter une aide à la flottabilité.
L’aide à la flottabilité est le premier moyen de sécurité. Il en existe de marques différentes, de formes différentes. Elle doit être étiquetée norme CE : Communauté Européenne.
Toute aide n’étant pas conforme à la norme CE est considérée comme «hors la loi».
Une aide à la flottabilité pour être efficace doit être capelée comme indiqué par le fabricant et à la taille du pratiquant. Une signalétique est apposée à l’intérieur du gilet. Chaque aide doit faire l’objet d’une vérification annuelle comme le prévoit les Instructions Fédérales.
Une aide à la flottabilité est de 50 newtons et un gilet de sauvetage est supérieur ou égal à 100 newtons.
La tenue vestimentaire est très importante. La pratique de la voile, contrairement aux sports en salle, est soumise aux éléments extérieurs comme la mer ou les conditions météorologiques.
Il existe de nombreuses tenues adaptées aux conditions de navigation : (vêtements légers, combinaison sèche, combinaison isothermique…).
Naviguer avec une tenue décalée par rapport aux conditions extérieures peut rapidement devenir handicapant et dangereux.
Le port de chaussures fermées est fortement recommandé : chocs, coupures et épines d’oursins seront facilement évités afin d’optimiser le temps de navigation.
La protection contre le soleil est aussi primordiale. Il faut porter des lunettes de soleil, se couvrir la tête et ne pas hésiter à user et abuser de la crème solaire quelque soit l’époque de l’année.
Le principe des trois couches de vêtements :
Pour une pratique de la navigation hivernale dans de bonnes conditions, il faut respecter le principe des trois couches de vêtements.
Les couches 2 et 3 ne doivent pas se porter trop près du corps, une couche d’air étant nécessaire pour assurer un tampon thermique.
L’alimentation
Les nutritionnistes recommandent de respecter la formule 421 GPL, qui signifie 4 aliments glucides pour 2 aliments protides et pour 1 aliment lipide :
Une bonne alimentation est garante d’une pratique optimale de la voile, d’une sécurité optimale et d’une harmonie avec son corps.
L’hydratation
La voile est un sport qui nécessite de boire énormément. Certains nutritionnistes préconisent de boire jusqu’à 3 litres d’eau par navigation.
L’hygiène de vie
Il est recommandé d’avoir une hygiène de vie saine. Il faut éviter au maximum de fumer ou boire de l’alcool. Il est indispensable de bien dormir afin d’éliminer la fatigue mais aussi les toxines. L’hygiène de vie couvre aussi la partie des soins. Une blessure mal soignée peut être lourde de conséquences (infections, entorses récurrentes…).
Lors de la manipulation du matériel (voile, flotteur…) il est important et recommandé de s’entraider et d’adapter une position de portage ergonomique.
Les photos 1, 2 et 3 illustrent la position à adopter pour déplacer de lourdes charges types coques ou caisse de mouillage.
Le dos est conçu pour travailler en compression verticale (photo 1) et la charge doit être portée prés du corps (photo 2).
La photo 3, nous montre la position du dos et le pliage des jambes pour le port d’un bateau. Souvent, on entend les moniteurs dirent «soulève le dos droit» ou «fait le crapaud pour lever ton bateau».
La photo ci-dessous indique la position qu’il faut absolument éviter lors du soulèvement d’une charge lourdes bateau ou autre (jambes tendues dos plié à angle droit par rapport aux jambes).
Le soulèvement de charges lourdes, dans cette position, est traumatisant pour la colonne vertébrale surtout dans la partie basse. Plus la charge est éloignée du bas du dos plus le traumatisme est grand pour la colonne. D’où la nécessité de soulever les charges près du corps, le dos droit et les jambes pliées.
En planche à voile, pour sortir la voile de l’eau et l’amener jusqu’à la position verticale, il faut la soulever en ayant une position adéquate, comme le montre le dessin 1 et 2.
Le dos doit conserver une position de travail la plus verticale possible.
La position 3 est très traumatisante pour le dos, car le véliplanchiste a les jambes tendues et le dos à 90° par rapport aux jambes. Le dos travaille en porte-à-faux.